Une fois de plus, Canon Canada a été très heureuse de participer à la ProFusion, la foire commerciale annuelle qui célèbre les dernières nouveautés dans le monde de la photo et de la vidéo. Canon Canada était l’un des principaux commanditaires de cet événement de deux jours qui s’est tenu au Palais des congrès du Toronto métropolitain. Les créateurs d’images, qu’ils soient émergents ou établis, ont pu découvrir de près les dernières technologies et s’entretenir en tête-à-tête avec les présentateurs et les exposants.

 

Le kiosque de Canon Canada comprenait deux studios photo interactifs où les visiteurs pouvaient essayer l’EOS R6 Mark II – le premier appareil photo plein cadre de deuxième génération de la série EOS R –, l’EOS R5 (conçu pour les applications professionnelles et doté d’un capteur CMOS plein format de 45 mégapixels) et l’EOS R50, idéal pour les utilisateurs d’appareils d’entrée de gamme qui souhaitent améliorer la qualité de leurs vidéos.

 

Le kiosque présentait également une impressionnante collection des derniers appareils photo, objectifs et produits de cinéma EOS de Canon. Les participants ont pu les essayer avant de les acheter, et les experts des produits ont répondu avec enthousiasme à toutes les questions qu’on a pu leur poser sur le matériel. Une galerie d’impressions présentait non seulement les travaux des ambassadeurs Canon Jacquie Matechuk, Paul Zizka et Richard Bernardin, mais aussi la capacité de la série imagePROGRAF PRO à reproduire des impressions plus vraies que nature. Les visiteurs ont pu découvrir l’objectif RF5.2mm F2.8L Dual Fisheye, qui, associé à l’EOS R5, permet de réaliser des vidéos de réalité virtuelle 8K dans la paume de la main, ainsi que la CR-N500, une caméra PTZ UHD 4K adaptée à la télédiffusion en intérieur et en extérieur.

 

Deux invités de Canon se sont présentés au kiosque ainsi que sur la scène principale de l’événement. Irene Rudnyk est photographe portraitiste, éducatrice et créatrice de contenu. « Je me spécialise dans ce que j’aime appeler le "portrait féminin", et ma photographie n’est que le reflet de mon monde intérieur, a-t-elle déclaré. Ce que je préfère dans la photographie, c’est de prendre toutes les idées folles que j’ai dans la tête et de les concrétiser. » Lors de sa présentation sur la scène principale, elle a fait part des principales leçons qu’elle a apprises pour arriver là où elle est aujourd’hui. Elle est une adepte des friperies et elle adore « emprunter » des objets ménagers à sa mère pour leur donner une nouvelle utilité. Lorsqu’elle a commencé la photographie, le fait de ne pas avoir le budget nécessaire pour un studio, des toiles de fond fantaisistes ou des vêtements de marque lui a semblé être un obstacle. « Maintenant, je pense que c’était presque un bien pour un mal parce que j’ai dû trouver comment utiliser des choses au hasard et les faire fonctionner. Cela m’a rendue plus créative. » Elle a également raconté comment, en surmontant ses peurs, en apprenant de ses échecs et en ne craignant pas le rejet, elle est parvenue à des moments décisifs qui ont amélioré ses photographies – et elle-même en tant que photographe.

Mme Rudnyk privilégie généralement l’éclairage naturel ou la photographie à contre-jour; cependant, pour sa démonstration dans le kiosque, elle a voulu sortir de sa zone de confort – une autre de ses leçons – et expérimenter. D’abord intimidée par les réglages complexes de l’éclairage, elle s’est appuyée sur des tutoriels en ligne pour en savoir plus. « Je veux montrer que c’est très simple et que si quelqu’un comme moi – qui ne s’y connaît pas très bien dans ce domaine – peut le faire, alors tout le monde ici peut le faire aussi. » Elle a utilisé du Mylar®, un film polyester extrêmement réfléchissant, pour créer une impression d’être sous l’eau. Elle a également fait part de quelques-unes de ses astuces pour créer des photos naturelles tout en ayant une narration à plusieurs niveaux, notamment en ajoutant des accessoires, en utilisant des ventilateurs et en donnant à ses modèles un personnage et une histoire à représenter.

 

Anthony Gugliotta est un photographe et un créateur de contenu surtout connu pour ses créations de contenus courts sur la photographie. Dans le kiosque, il a présenté aux visiteurs les trois dernières années de sa carrière, une période au cours de laquelle il est passé par une phase où seulement quelques amis aimaient ses publications à un point où chaque contenu qu’il créait suscitait régulièrement des milliers de réactions positives. Comme Mme Rudnyk, il a fait part des leçons qu’il a apprises, notamment en créant à partir de sa propre expérience, en développant un contenu évolutif et en renforçant sa réputation. Cette réputation vient de ce que l’on montre, et non de ce que l’on dit, a-t-il déclaré. Écoutez votre public, et laissez-le même prendre les devants en répondant à ses questions. « Vous suscitez des réactions dans vos commentaires et vous créez une communauté dans le contenu que vous créez », a-t-il déclaré. Il a ensuite présenté aux participants une démonstration de son installation, expliquant son éclairage et la manière dont il cadre ses vidéos.

 

M. Gugliotta a complété sa présentation lors de son intervention sur la scène principale. Il s’est plongé dans son processus de création de contenu, expliquant comment il choisit les types de contenu – photos, vidéos – qu’il va publier sur un média social donné. Il a parlé de l’importance de trouver sa propre voix. « Trouver son créneau est important, a-t-il déclaré. Y a-t-il quelque chose que vous faites dans votre vie de tous les jours et qui vous rend un peu unique? » M. Gugliotta s’est bâti un public fidèle en étant authentique, en créant à partir de ses expériences personnelles et en prêtant sa voix à la conversation. Il crée également avec régularité, avec une moyenne d’une publication par jour depuis un an et demi. Une bonne partie de sa motivation provient de son public fidèle. « Faites partie de votre propre communauté, a-t-il déclaré. Répondez aux questions de votre communauté, car d’autres pourraient avoir les mêmes questions. »